Relâche’Mans, praticienne certifiée et agréée FFMBE, vous propose différentes prestations massage et des séances de réflexologie plantaire pour retrouver votre calme.
Notre monde est constitué de l’omniprésence des réseaux, la peur de louper l’info, la difficulté de déconnecter, la lueur hypnotique des écrans. Résistez à l’envie de feuilleter.
Mais ne pas oublier d’espérer, d’être plus créatifs, positifs, et manger mieux, faire du sport, du yoga, pour être plus sereins, plus… calmes.
Voilà, on va s’arrêter là. Observez votre corps, comment êtes-vous ? Crispés ? Agacés ? Oppressés ?
Besoin de calme : Écoutons notre corps
la fébrilité que nous nous efforçons de masquer, comme si elle constituait une faille dans notre système émotionnel, est, pour Catherine Aimelet-Périssol, médecin et psychothérapeute, « la preuve de son parfait fonctionnement : elle nous signale, dans notre corps, lieu de notre relation au monde, un défaut d’ajustement entre la situation et nous ».
Concrètement, décrit-elle, l’agitation émotionnelle est semblable à ce qui se passe dans un bocal quand on le chauffe : les molécules tourbillonnent, veulent s’échapper.
De la même façon, notre corps réagit à une situation qui, traversant le filtre de la mémoire, est perçue comme un danger.
Ça bouillonne à l’intérieur (gorge serrée, respiration saccadée, ventre noué), l’émotion nous met en mouvement (précipitation, envie de fuir, de frapper), se colore affectivement (colère, angoisse, panique), se diffuse dans nos pensées (ruminations, accusations…).
Solution : nos émotions
D’abord, en admettant que nos émotions ne sont pas le problème.
Notre culture de la rationalité nous a appris à nous en méfier
Nous devons au contraire apprendre à les écouter. Car nous sommes des êtres vivants avant d’être pensants ».
Le calme, synonyme de détente et de tonicité, peut être retrouvé par le corps ou par l’esprit .
Pratiquer régulièrement une activité qui nous procure un bienêtre global (la marche, la poésie…), parce qu’elle correspond à nos goûts et non parce qu’elle est à la mode.
Nous blindons nos agendas, enchaînons les activités, les sorties, sans plus avoir le temps de souffler.
« Beaucoup cherchent le bonheur dans la multiplication des expériences : il s’agit de remplir sa vie pour ne pas être confronté au vide intérieur »
Or la dispersion génère du stress, de la frustration : on ne fait jamais assez, ni assez bien.
Le calme, lui, se nourrit de concentration, de lenteur, de modération. Il ne se grappille pas entre deux rendez-vous.
Il requiert de faire des choix et de persévérer. » Celui de résister à l’accélération et à la surconsommation.
De privilégier la qualité à la quantité. De se consacrer à une tâche, à une personne.
Accepter
« Bien sûr, il est plus facile de trouver le calme au bord d’un lac. Mais l’important est de pouvoir s’apaiser dans la vie telle qu’elle est, avec ses contraintes et ses urgences, quand c’est difficile au travail, en famille.
Et pour cela, on peut apprendre une manière d’être en relation avec soi-même applicable en toutes circonstances »
Parvenir à composer avec l’imperfection du monde demande d’abord d’accepter son propre chaos, « ne pas faire comme si on était un super-héros.
Accepter qu’on est humain, pas surhumain ». Et par conséquent vulnérable, faillible
. Et digne d’intérêt : « On consacre son énergie à s’occuper des autres, mais on prend rarement du temps pour s’intéresser à soi.
Or c’est fondamental d’avoir envers soi la même écoute, la même bienveillance, le même souci d’aider. »
Qu’est-ce que je ressens quand je me regarde : du dégoût, de la déception, de la tristesse ?
Plutôt que de nous accabler, il convient « d’utiliser la matière qui monte pour dialoguer avec elle : ce que je pense, est-ce que c’est vrai ?
Avec humilité et courage, on peut alors choisir de ne pas s’abandonner soi-même, de se donner ce que l’on mérite ».
Et de (re)conquérir l’amour de soi.
« Le calme est ce qui demeure quand il n’y a plus de perturbation entre soi et soi, entre soi et ce que l’on veut faire, quand on sent son énergie au bon endroit, au bon moment. »
Le calme, dès lors, c’est la puissance.
Sources :
Tristan Garcia, auteur de La Vie intense (Autrement).
Catherine Aimelet-Périssol, coauteure de E.M.O.T.I.O.N (Albin Michel).
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A bientôt