Au Mans, profitons de l’ instant présent !
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En cette période, où nous sommes contraints de rester chez nous, intéressons-nous alors au temps, le temps qui s’ écoule…
Prendre le temps, tout faire au ralenti.
Pour Diane Ballonad Rolland, auteure du livre Slow Working (Vuibert), s’il y a bien une chose que la crise sanitaire nous a appris, y compris contre notre volonté, c’est à ralentir et à renouer avec le temps long ! Celui de journées plus longues, rythmées certes par des réunions « visio » à n’en plus finir, mais libérées, entre autres, des temps de déplacements.
Bref, nous adapter pour continuer à travailler.
Notre rapport au temps
Pendant cette crise, que nous avons vécue différemment selon la nature de nos activités et de nos engagements, professionnels ou familiaux, c’est ni plus ni moins notre rapport au temps qui a changé.
Ces mois de confinement, nous permettent de goûter à un rythme différent.
Il nous a surtout permis de retrouver le temps pour la réflexion et le long terme.
Ainsi, nous pouvons prendre le temps de travailler sur des projets de fond, professionnels, y compris personnels.
On s’interroge sur nos priorités et choix de vie.
Cette crise sans précédent nous a rendu plus agiles, et surtout plus créatifs.
Et pour cause ! Pour se déployer, la créativité a besoin d’espace et de temps.
Avez-vous déjà essayé d’écrire, de dessiner, de sculpter, bref de créer la moindre œuvre artistique sous la pression du temps ?
Le repos, on le sait désormais, est le terreau fertile de l’imagination.
Vous ne faites rien en apparence mais votre inconscient, lui, continue de “travailler” sur le projet, il classe, ordonne, fait des connexions.
De l’importance de prendre le temps de réflexion au travail
Plus notre tête est pleine, moins notre cerveau est à même de distinguer ce qui importe vraiment.
C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de réintroduire dans nos journées de travail des temps dédiés à la réflexion.
Combien de mauvaises interprétations, d’informations-clés ratées, de malentendus, devons-nous imputer à la précipitation au travail ?
Combien de mauvaises décisions prises à la hâte, sans que l’on ait pris le temps d’étudier un problème dans sa globalité ?
En effet, nos journées de travail étaient devenues si fragmentées qu’il nous était difficile, voire quasiment impossible, de nous poser pour réfléchir.
Avant ce confinement, notre journée de travail était morcelée en de toutes petites briques de temps.
Elles se succédaient les unes aux autres et ne nous garantissaient plus un confort de travail suffisant pour rester efficace.
Bien évidemment, dans un cadre professionnel, toutes les tâches qui nous incombent ne méritent pas que nous nous y attardions.
Pour conclure, prenez soin de vous !
A très vite !